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La snowboardeuse savoyarde Océane Pozzo réclamerait 350'000 euros à son ex-employeur

La snowboardeuse française Océane Pozzo réclamerait aujourd'hui 350'000 euros de dommages et intérêts à son ex-employeur la SNCF par l'intermédiaire de la justice. Au lieu de l'accompagner dans la progression de sa carrière en aménageant ses horaires, l'entreprise l'a licenciée en 2014.

12 nov. 2015, 07:35
Océane Pozzo ici sur les pistes de Saas-Fee où elle appréciait concourir.

La snowboardeuse française Océane Pozzo a été vice-championne d'Europe de snowboard-cross en 2013 mais une blessure au genou l'aurait rendue moins intéressante auprès de son employeur la SNCF sensé lui aménager son temps de travail. Aujourd'hui, l'ex-employée de la gare de Haute-Savoie réclame des dommages et intérêts à l'entreprise qu'elle accuse d'avoir ruiné sa carrière. 

En 2010, la championne avait intégré le pool des sportifs de haut-niveau de la SNCF et signe un contrat d'insertion professionnelle qui lui permettra de se reconvertir après sa carrière sur les pistes. Le contrat stipule que ses horaires doivent être aménagés en fonction de son calendrier. Tout benef' pour la SNCF qui peut ensuite demander à Océane Pozzo de participer à des opérations médiatiques qui vantent l'image de la SNCF.

Une blessure qui entraîne sa chute professionnelle

Manque de chance, en 2011, la sportive se blesse aux ligaments croisés du genou, la rééducation difficile et les douleurs persistantes compromettent son retour à la compétition. C'est-là que les ennuis commencent pour celle qui est alors employée au guichet de la Gare d'Annecy. Faisant fi des problèmes, la snowboardeuse s'accroche et finit par décrocher en 2013 le titre de vice-championne. Son échec pour se qualifier aux JO de Sotchi incitent la SNCF à la repasser à 100%.

Fin de l'histoire sous forme de sortie de piste. La SNCF décide de se séparer de l'athlète alors qu'elle est enceinte et argue du fait qu'elle n'avait pas fourni son calendrier d'entraînement et de compétition. L'entreprise juge aussi ses absences irrégulières synonymes de faute professionnelle.

Aujourd'hui la jeune maman est selon elle dans la panade financièrement et est rangée des pistes, elle demande réparation à un "employeur qui s'est servi d'elle."   Elle demande une réparation devant les Prud'hommes de Chambéry qui se chiffrerait à 350'000 euros.

 

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