En appeler à la passion du public tout en condamnant les excès passionnels: le dilemme du monde du football. Et de ses dirigeants en particulier, conscients que, souvent, ceux qui sèment le trouble sont également ceux sur qui repose l’atmosphère du lieu de culte, le stade.
«Un stade sans ambiance, c’est emmerdant», confirme dans son style caractéristique Christian Constantin. Mais le président du FC Sion, qui a eu plusieurs fois à traiter de la thématique de la violence de ses supporters, demeure ferme sur la question. «Quand un gamin a la tête brûlée parce qu’un type lui a lancé une fusée ou un pétard, c’est inadmissible. Cela va marquer la victime durant toute sa vie.»
Si les critiques en tous genres ne manquent pas à l’encontre de Constantin, impossible en revanche de lui reprocher sa ligne de conduite vis-à-vis des débordements autour du football, qu’il a toujours condamnés avec...