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Ligue des Champions: la Juventus bat Porto 2-0 et Séville dispose de Leicester 2-1

La Juventus a un pied en quart de finale de la Ligue des Champions. Les Italiens se sont imposés 2-0 à Porto, réduit à 10 dès la 27e minute. De son côté, Séville a dominé de la tête et des épaules son huitième de finale face aux Anglais de Leicester, mais les Espagnols concèdent un but qui pourrait leur coûter cher au retour.

22 févr. 2017, 22:46
Dani Alves a marqué le 2-0 qui pourrait offrir la qualification à la Juventus.

La Juventus vire largement en tête après son 8e de finale aller de la Ligue des champions à Porto, où elle s'est imposée 2-0 grâce à un coaching plus que payant de Massimiliano Allegri. Les Italiens ont surclassé des Portugais handicapés par une infériorité numérique de plus d'une heure.

Alex Telles n'a vraiment rendu service à personne. Son expulsion à la 27e minute pour un tacle confondant de sottise sur Stephan Lichtsteiner, 73 secondes après avoir été averti une première fois, a littéralement plombé un match qui, déjà, ne s'annonçait pas particulièrement ouvert sur le papier.

Le spectacle s'est donc lontgemps fait attendre dans un Dragão bruyant pourtant au rendez-vous. Difficile dans ces circonstances de blâmer un FC Porto dont l'objectif principal, une fois le forfait de Telles commis, a été de tout mettre en oeuvre pour tenir bon sans prétériter ses chances en vue du retour le 14 mars à Turin.

Alors les Portugais ont défendu, sortant dès la 30e minute le créatif André Silva pour le latéral Miguel Layun. Ils l'ont plutôt bien fait du reste, certes outrageusement dominés mais sans accorder non plus à la Juve tant d'occasions nettes que cela. Les Italiens auraient sans doute eu la tâche plus facile si Iker Casillas n'avait pas décidé à la 39e de prouver que les vétérans (35 ans) pouvaient encore avoir d'incroyables réflexes en se couchant très vite sur un tir dévié de Gonzalo Higuain (39e). Ou si Paulo Dybala n'avait pas eu le malheur d'allumer le poteau quelques secondes avant la pause.

En résumé, la Juventus - à l'image d'un Lichtsteiner fidèle à lui-même et motivé de retrouver une compétition de laquelle il avait été exclu par son club l'automne passé - s'est échinée à forcer le bloc adverse, par les ailes, par l'axe, en jouant court, en jouant plus long, sur balles arrêtées, de toutes les manières possibles.

Alors le Mister Allegri y a mis son grain de sel en faisant entrer Marco Pjaca, lequel a ouvert le score cinq minutes plus tard (72e), puis Daniel Alves (pour un Lichtsteiner qui a livré un énorme duel à Yacine Brahimi) à qui il a fallu moins d'une minute pour doubler la mise (74e).

 

Séville aurait pu tuer le suspense

Le FC Séville a pris un petit avantage sur Leicester en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Les Espagnols l'ont emporté 2-1, un score minimum compte tenu de la physionomie quasi unilatérale des débats.

Les Sévillans, qui restent sur trois succès consécutifs en Europa League, visent plus haut cette saison. Ils n'auront pas droit à l'erreur au retour en Angleterre après avoir encaissé un but de Vardy (73e) sur la première action dangereuse des hommes de Claudio Ranieri! Des réussites de Sarrabia (25e) et Correa (62e) avaient auparavant récompensé la mainmise des Espagnols sur une rencontre durant laquelle leur principal tort aura été de ne pas avoir su enfoncer le clou.

 

La Ligue des champions ne propose pas tous les soirs un menu aussi alléchant que le savoureux Manchester City - Monaco de mardi, tant s'en faut. Pour qu'un match soit agréable et intéressant, il faut que les deux équipes jouent et fassent preuve de créativité. En Andalousie, cela n'a pas vraiment été le cas, tant Leicester, ou plutôt le pâle fantôme de l'équipe qui avait défié toute logique la saison dernière, a subi sans être en mesure de réagir ou de proposer quelque chose de cohérent sur le plan offensif.

Dans ces conditions, le FC Séville a monopolisé le ballon la plupart du temps, sans être génial mais tout en faisant preuve d'un bien meilleur collectif et d'une maîtrise technique supérieure à celle des Foxes. Ceux-ci ont accusé une peine immense à aligner quelques passes successives. Le temps des miracles est bel et bien terminé pour eux.

 

Sans un Kaspar Schmeichel à qui on ne peut rien reprocher, l'addition aurait pu être plus sévère pour les visiteurs. Le portier danois a multiplié les arrêts surtout en première mi-temps, dont un penalty certes mal tiré par Correa (14e). Il a aussi été sauvé à deux reprises par ses montants.

Au final, la réussite venue de nulle part de Vardy, sa première en six matches de Ligue des champions, relance un peu les actions des Foxes avant le retour devant leur public. Car jusqu'à ce but, personne n'aurait parié la moindre livre sterling sur les chances de qualification de Leicester...

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