Le Slovaque Peter Sagan, champion du monde en titre, est passé à l’attaque dans Milan-Sanremo mais a été devancé in extremis par le Polonais Michal Kwiatkowski (Sky), son prédécesseur au palmarès mondial.
Sagan s’est montré incandescent dans le Poggio, la dernière difficulté de la plus longue classique de la saison (291 km). Son démarrage en force, à 6200 mètres de l’arrivée, a condamné les sprinteurs. Mais il n’a pu distancer Kwiatkowski et le Français Julian Alaphilippe (3e) qui l’ont accompagné au long de la descente et sur le plat menant à la ligne.
Sur le léger faux-plat de la Via Roma, Sagan, qui avait assuré la quasi-totalité du travail, a lancé le sprint de loin. Kwiatkowski, dans sa roue, a tout donné pour le remonter de justesse et devenir le premier coureur de l’équipe Sky (et le premier Polonais) vainqueur de la «classicissima» en 108 éditions.
Dans un effort désespéré,...