Au début de l’année, une décision politique avait fait grand bruit dans le milieu cycliste: les miss étaient interdites sur le podium du Tour Down Under. Imposée par l’Etat d’Australie méridional, cette interdiction ne s’applique pas qu’au cyclisme, mais aussi à l’automobilisme et à d’autres sports. Sur cette épreuve cycliste, les hôtesses avaient été remplacées par des juniors lors de la remise des prix. D’autres courses, en Europe, ont emboîté le pas aux Australiens, l’image de la femme véhiculée de cette façon étant jugée «sexiste et dégradante». Au Tour de Romandie (TdR), rien n’a changé, et ces demoiselles semblent s’en accommoder.
«Nous n’avons absolument pas pensé à cesser cette pratique», déclare Corinne Rimet-Baume, secrétaire générale du TdR. «Pour ma part, en tant que femme, cela ne me frappe pas. Je trouve que cela apporte une petite touche de féminité dans un monde d’hommes.» Le tout en précisant que...