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L'Allemand Klug offre sa première victoire dans un grand tour à IAM

L'Allemand Roger Kluge, l'un des cinq rescapés de l'équipe IAM dans le Giro, a réagi pour remporter la 17e étape à Cassano d'Adda, deux jours après l'annonce de l'arrêt de sa formation en fin de saison.

26 mai 2016, 00:01
Belle victoire pour Roger Kluge et pour le team IAM.

Roger Kluge, un pistard âgé de 30 ans ancien médaillé olympique (à Pékin), a coupé l'herbe sous le pied des sprinters dans les derniers hectomètres. Il a signé la sixième victoire allemande depuis le départ, après Marcel Kittel (deux étapes) et André Greipel (trois étapes), à chaque fois dans la plaine.

En sortant derrière l'Italien Filippo Pozzato, parti sous la flamme rouge du dernier kilomètre, Kluge a trouvé l'ouverture. Derrière lui, les équipes des sprinteurs, déjà mises à contribution pour revenir sur l'échappée, ont échoué dans la poursuite.
Kluge apporte ainsi sa première victoire à l'équipe IAM dans un grand tour. Les plus beaux succès de la formation suisse avaient été jusqu'ici l'oeuvre de l'Italien Matteo Pelucchi (deux étapes du Tour de Pologne) et du Français Sylvain Chavanel, vainqueur du GP de Plouay en World Tour.
Questionné sur sa formation suisse, promise à la disparition en fin de saison, Kluge a déclaré, en réponse à une question d'un journaliste: «Je ne pense pas que cela changera la décision de Michel. Mais c'est aussi pour le remercier de tout ce qu'il a fait depuis trois-quatre ans».
Pour son malheur, Giacomo Nizzolo a sprinté pour une nouvelle deuxième place, sa... neuvième dans le Giro. L'Italien, en passe de ramener un deuxième maillot rouge (classement par points), attend toujours son premier succès.
 

Nibali sur le Tour
Le parcours de transition, du Trentin à la Lombardie, a permis à Vincenzo Nibali de (tenter de) reprendre pied. «J'ai passé une bonne journée mais c'était une étape facile à part le stress du final», a déclaré à l'arrivée le champion d'Italie, au lendemain de sa défaillance.
Quatrième au classement, Nibali n'a pas fourni d'explications sur ses contre-performances: «pour le moment, je n'arrive pas à mieux m'exprimer. Ma condition est ce qu'elle est. Ce n'est pas une excuse."
Dans le journal organisateur du Giro (la "Gazzetta dello Sport"), l'ancien champion du monde Paolo Bettini a avancé comme raisons possibles un changement de manivelles («cela vaut-il la peine pour un coureur qui a tout gagné de changer de manivelles à l'âge de 31 ans?», s'est-il interrogé) et aussi une incertitude sur l'avenir liée à son départ d'Astana en fin d'année.
«On sait que ses rapports avec Vinokourov (manager général d'Astana) n'ont jamais été idylliques», a souligné Bettini en rappelant que l'équipe de Bahreïn, dans laquelle Nibali est annoncé en contact pour 2017, n'a pas encore concrétisé son projet.
Toujours est-il que Nibali devrait courir le prochain Tour de France, suivant la confirmation donnée mercredi par son entraîneur Paolo Slongo. Dans le Giro, qui semble promis au Néerlandais Steven Kruijswijk, le «Requin de Messine» n'a plus grand-chose à espérer, hormis un succès d'étape.
Jeudi, la course rejoint le pied des Alpes, de Muggio à Pinerolo, dans la 18e étape, la plus longue de l'épreuve (240 km). Avec une courte mais raide montée dans le final (Pramartino, 4,7 km à 10,5 %) suivie d'une descente spectaculaire et piégeuse. Dans le Tour 2011, Thomas Voeckler avait fait un «tout droit» qui l'avait mené chez des particuliers.

 

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