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Cancellara, une grippe à surmonter avant un éventuel maillot rose

Vendredi dans le contre-la-montre à Apeldoorn, aux Pays-Bas, Fabian Cancellara fera tout pour revêtir le maillot rose, la seule tunique de leader qui manque à son palmarès. Or, le Bernois souffre actuellement d'une grippe qui pourrait l'éloigner de son rêve.

05 mai 2016, 15:41
Le quadruple champion du monde du contre-la-montre ne cache pas que briller en Italie aurait une forte valeur sentimentale.

Fabian Cancellara rêve toujours d'enfin revêtir le maillot rose, la seule tunique de leader des trois grands tours qui manque encore à son tableau de chasse. L'occasion lui en sera donnée vendredi dans le contre-la-montre à Apeldoorn, aux Pays-Bas, qui lancera cette 99e édition du Giro, mais le Bernois a souffert mercredi de maux de ventre et de fièvre (38 degrés) qui font peser une hypothèque.

"Cance" sera à nouveau présent sur les routes de la Péninsule pour la première fois depuis 2009. Le fait que la 1re étape soit un contre-la-montre - ce qui n'était pas arrivé depuis quatre ans - lui ouvre de belles perspectives. Le Bernois, à titre de comparaison, a porté le maillot jaune du Tour de France pendant 29 jours, mais jamais encore la tunique rose. Il a aussi revêtu celui du Tour d'Espagne.

Le quadruple champion du monde du contre-la-montre ne cache pas que briller en Italie aurait une forte valeur sentimentale. "J'ai des racines italiennes, cela signifie énormément pour moi", a dit ce fils d'un immigré des Pouilles.

Cancellara connaît toutefois des pépins de santé. "J'ai eu de la malchance hier (mercredi) après l'entraînement, une grippe intestinale m'a mis au lit. Repos complet aujourd'hui (jeudi), mais je reste positif pour demain (vendredi)", a-t-il posté sur son compte Twitter jeudi matin. Le directeur sportif de l'équipe Trek-Segafredo, Dirk Demol, a indiqué qu'une telle malchance était "dommage", mais estimé que tout rentrerait dans l'ordre d'ici au départ.

 

A Apeldoorn, son plus sérieux rival devrait être le Néerlandais Tom Dumoulin. Ce dernier avait remporté l'an dernier le "chrono" du Tour de Suisse et de la Vuelta. Il évoluera vendredi devant son public, sur un parcours de 9,8 km ultraplat tracé au coeur de la ville. Cette saison, Dumoulin ne compte encore aucune victoire. Mais sa courbe de forme est ascendante. La semaine passée, il avait pris la 2e place lors du prologue du Tour de Romandie à La Chaux-de-Fonds de même que du contre-la-montre à Sion.

"Cancellara sera l'homme à battre", affirme le Néerlandais. "Il sera très difficile à contrer s'il affiche la même forme qu'à Tirreno", a-t-il ajouté, en référence au succès du Bernois lors du contre-la-montre de Tirreno-Adriatico à mi-mars.

"Spartacus" compte quatre succès cette saison, mais les classiques de printemps ne se sont pas déroulées comme prévu. Il s'est classé 2e du Tour des Flandres, manquant un 4e succès qui eût été historique. A Paris - Roubaix, il est tombé alors qu'à Milan - Sanremo, la chute d'un coureur devant lui lors du sprint final l'a privé de ses chances.

Le coureur de l'équipe Trek sera "accompagné" au Giro par trois autres Suisses, Silvan Dillier ( (BMC), Stefan Küng (BMC) et Marcel Wyss (IAM). Ces derniers pourraient tenter leur chance dans des échappées pour une victoire d'étape, sachant que leur formation n'a aucune chance pour le général. Le Bernois Marcel Wyss (29 ans), en particulier, est allé reconnaître trois étapes de montagne du Giro en mars dernier, avec une idée derrière la tête. Il en sera à sa troisième participation en Italie. Küng, lui, est sur le chemin du retour après sa mononucléose. Il vise les JO de Rio avec la poursuite par équipes.

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