Quatre moins un égale trois. Appliquée au nombre de joueurs étrangers autorisés dès cette saison en LNA masculine, cette simple soustraction multiplie les haussements d’épaules et les grognements dans les rangs des techniciens.
«Beaucoup d’entraîneurs s’estiment insuffisamment prêts pour jouer avec deux Suisses sur le terrain», reconnaît Bastien Geiger, président de la Ligue nationale (LNBA). «Mais même si l’on risque d’avoir une baisse de niveau pendant un ou deux ans, nous avons voulu que cet effort se fasse pour rendre moins difficile le passage entre la Ligue B et la Ligue A. Ce fut un choix difficile, mais nous devions créer un appel d’air dans les contingents de l’élite pour les joueurs suisses de deuxième division.» Sinon, aucun club n’aurait accepté de monter. Directeur de la LNBA, Gabriel Gisler évoque un «effet détonateur», accrédité par l’arrivée au plus haut niveau de Swiss Central et de Winterthour.
Marché faussé
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