«Je n’ai raté que deux fois le Bol d’or. La première était parce que nous étions mon épouse et moi en train de construire, la deuxième car nous étions en croisière aux Seychelles.»
La voix de Gérard Baudraz trahirait presque de la culpabilité lorsqu’il s’explique sur ses deux infidélités. C’est que ce navigateur de 69 ans noue une relation particulière à la reine des épreuves du lac de Neuchâtel. Une relation sentimentale.
«Le Bol d’or a toujours été une des régates les plus courues avec un énorme sentiment de liberté entre les deux bouées. Et puis, si le parcours est si beau, c’est également parce que notre lac a quelque chose de spécial, de plus que les autres», commence le résident de Bonvillars avant de développer son point de vue. «Le plan d’eau – un des plus beaux d’Europe – y est fabuleux en termes de régime de...