Le Japon médiéval, ses empereurs, ses samouraïs et… «son» ju-jitsu. Père des arts martiaux, il a traversé les océans aussi bien que les âges.
Cette discipline ancestrale était à l’honneur, samedi à La Chaux-de-Fonds, à l’occasion des championnats de Suisse. Au Pavillon des sports, quelque 50 athlètes se sont affrontés sur les dojos et ont réalisé des démonstrations en duo.
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Des ju-jitsukas lucernois, thurgoviens, zurichois, genevois et vaudois, mais aucune trace de neuchâtelois. «Cette discipline, dans son orientation compétition, n’a jamais réussi véritablement à s’implanter chez nous», reconnaît Cédric Frère de Subreville, l’unique moniteur de ju-jitsu traditionnel reconnu par la fédération nationale à dispenser des cours dans le canton.
«La majorité des adeptes régionaux, jeunes ou moins jeunes, le pratiquent pour eux, dans une optique de connaissance de soi et de développement personnel.»