On ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas son sport non plus. C’est lui qui vous attrape par les tripes, et qui fait naître ces émotions dans le corps – et le cœur – que l’on nomme vulgairement passion.
Dans le canton, ils sont nombreux à s’être pris d’amour pour des disciplines dites mineures. A suer dans l’ombre, loin des projecteurs des médias. Mais récompensés à leur juste valeur par la Fondation de soutien aux sportifs d’élite du canton de Neuchâtel, dont la cérémonie a eu lieu hier au siège de la Banque cantonale (lire ci-contre).
«On pratique un sport pour les sensations qu’il procure», coupe le Vaudruzien Valentin Choffat (16 ans), cadre national depuis 2016. «Mon combat est que le tir à l’arc soit plus connu. Si c’était l’inverse, j’aurais fait autre chose.»
Même s’il ne jouit pas d’une grande notoriété en dehors des initiés, le...