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Les premiers aveux de Moscou

Des responsables russes ont reconnu l’existence d’un système à grande échelle dans leur pays.

29 déc. 2016, 00:29
ARCHIVBILD ZU DOPING IN RUSSLAND ---Employees Natalya Bochkaryova, left, and Ilya Podolsky work at the Russia's national drug-testing laboratory in Moscow, Russia, Tuesday, May 24, 2016. The Russians have been accused of state-sponsored doping at the 2014 Sochi Olympics, and the IOC has asked WADA to carry out a full-fledged investigation and plans to retest Sochi samples. Russian Anti Doping Agency RUSADA organised a press tour of its anti doping laboratory on Tuesday. (AP Photo/Alexander Zemlianichenko) RUSSIA DOPING

Des responsables russes chargés de la lutte antidopage ont pour la première fois reconnu l’existence d’un système de dopage à grande échelle dans leur pays.

«C’était une conspiration au niveau des institutions», a confié au «New York Times» Anna Antseliovitch, directrice générale de l’agence russe antidopage (Rusada). Cette dernière et d’autres responsables ont néanmoins rejeté la thèse d’un système de dopage instauré par l’Etat russe, assurant au quotidien américain que les dirigeants russes n’étaient pas impliqués.

La Rusada a rejeté ces affirmations, assurant dans un communiqué que les propos d’Anna Antseliovitch avaient été «déformés et sortis de leur contexte» lors de son interview avec le «New York Times». Le Kremlin a pour sa part expliqué vouloir «vérifier la véracité de ces paroles» avant de faire un commentaire, réitérant ses dénégations quant à l’existence d’un système de dopage organisé par les autorités russes.

«Depuis le début, nous avons nié toute...

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