«Les athlètes sont nos clients.» Peter Hürzeler, manager d’Omega à Rio de Janeiro, résume ainsi la relation entre les chronométreurs suisses, qui œuvrent depuis 1932 aux JO, et les sportifs. En se mettant au service des athlètes, cette firme a conquis leur confiance, qui n’a pas de prix pour les gardiens du temps olympique. Au Brésil, les innovations ne manquent pas, mais l’esprit reste le même.
«Nous essayons de faire de notre mieux pour les sportifs», reprend le bouillant Soleurois, qui vit ses 18es JO. «Nous travaillons pour eux, par pour le CIO, les fédérations ou les télévisions.» L’homme illustre son propos par un exemple. «Un jour, le nageur américain Aaron Peirsol, multiple médaillé olympique en dos, est venu me demander d’améliorer le confort de départ pour sa spécialité», raconte le responsable. «Nous avons alors proposé d’ajouter un équipement spécial aux plots de départs afin que les...