Deux athlètes kényanes convaincues de dopage aux Mondiaux 2015 à Pékin, Joy Sakari et Francisca Koki Manunga, accusent le patron de leur fédération nationale de leur avoir réclamé 24'000 dollars (environ 24'000 francs) en échange d'une réduction de leur suspension. Cette tentative de corruption aurait été exercée lors d'une rencontre le 16 octobre dernier.
L'accusé, le président de la fédération kényane Isaac Mwangi, a parlé d'une "farce", affirmant n'avoir jamais rencontré les deux jeunes femmes. Ces dernières ont précisé n'avoir pas été en mesure de payer. Elles sont suspendues jusqu'en 2019.
Les athlètes se sont déclarées prêtes à témoigner devant la commission d'éthique de l'IAAF, qui mène actuellement des investigations sur des soupçons de corruption dans l'athlétisme kényan. Après la Russie, le pays de la Corne de l'Afrique se situe en pleine tourmente. Le responsable de l'enquête au Kenya, Sharad Rao, a estimé que les témoignages de Koki Manunga et Sakari pourraient être "très très importants".
Joy Sakari est une spécialiste de 200 et 400 m, et sa compatriote court le 400 m haies.
'Keniaanse atletes konden betalen voor reduceren dopingschorsing': Joyce Zakary en Koki Manunga, twee Keniaans... https://t.co/T1f3E9NQcK
— ikbenoranjefan (@ikbenoranjefan) 10 Février 2016