L’harmonie qui caractérise la sylve du Val-de-Travers est connue loin à la ronde. Un mélange d’essences où la végétation naturelle est le mot d’ordre. Mis en place il y a plus de 130 ans par le sylviculteur neuchâtelois Henry Biolley, l'art du jardinage de la forêt a largement dépassé nos frontières. Jusqu’à l’Université autonome de Chapingo au Mexique, où ces principes ont fait mouche. Mercredi, un groupe de professeurs en sciences forestières est venu contempler cette sylviculture naturaliste.
Accompagnés par le garde forestier Claude-André Montandon et l’ingénieur forestier Ennio Grisa, les huit visiteurs sud-américains ont suivi les traces d’Henry Biolley. A 8h30, tout le monde s’était donné rendez-vous au centre forestier de Couvet. Après une brève partie théorique, cap sur la forêt de l’Envers pour observer ses particularités.
A l’origine de leur venue au Vallon, Marcelo Zepeda Bautista, inconditionnel d’Henry Biolley. Ce professeur souhaite introduire la méthode de forêt jardinée dans certains endroits du Mexique.
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