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Quiproquo autour de deux vaches au Val-de-Travers

Un agriculteur du Val-de-Travers était accusé par le service vétérinaire du canton du Jura d’avoir fait transporter des bêtes mourantes... alors qu’elles avaient été abattues. Il a été blanchi.

16 août 2017, 17:33
Leur état s'étant brusquement dégradé, les deux vaches ont dû être abattues juste avant leur départ pour l'abattoir (image d'illustration).

«Une affaire malheureuse, un peu absurde, qui a pris une ampleur qu’elle n’aurait jamais dû prendre.» C’est ainsi que la juge du Tribunal du Littoral et du Val-de-Travers, Shokraneh Habibi Amini, a décrit hier l’incroyable quiproquo judiciaire qui a amené Pierre*, un agriculteur du Val-de-Travers, à comparaître devant le tribunal. Qui l’a acquitté.

L’histoire débute en mars 2016. Pierre et son frère Thierry*, avec qui il est associé, constatent qu’une de leurs vaches arrive en fin de vie. Ils appellent donc l’abattoir le plus proche, situé près de Delémont, pour qu’un employé vienne chercher la bête. Comme exigé par la loi, Pierre et son frère inscrivent l’opération dans le système informatique de la Confédération, la Banque de données sur le trafic des animaux (BDTA).

«On respecte nos bêtes»

«La vache était transportable, on lui a fait un bon paillage dans le camion, pour que ça se passe au mieux», a...

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