«En grève», «Chantier fermé», «Stop au dumping»: Unia avait attaché drapeaux et banderoles au centre du village de Sainte-Croix, hier matin, rue de l’industrie 19, devant l’immeuble qui semble abriter les bureaux des responsables d’un «cas de dumping sordide», selon le syndicat, «avec de nombreuses infractions à la convention collective de travail du second œuvre romand».
Au milieu de la mobilisation, six ouvriers polonais, âgés à vue d’œil de 30 à 40 ans. Celui qui est arrivé le premier dans la région y travaille depuis février dernier. Tous auraient été recrutés sur internet par un rabatteur polonais, domicilié en France, qui leur obtenait un permis G de frontalier pour la Suisse. Ils disent avoir travaillé sur six chantiers à Sainte-Croix, un à Saint-Sulpice et un autre à Buttes (lire ci-contre). Pour la plupart, des vieilles bâtisses à retaper, devenues ou non propriété d’Alpen Peak...