Le compte rendu de la journée de commémoration de la grève Dubied, paru le 12 septembre dernier, fait réagir l’ancien dirigeant de l’usine, Sker de Salis. Plus précisément, une remarque d’un participant, qui estimait que les dirigeants d’alors s’étaient enrichis dans la disparition de l’usine, partie en liquidation concordataire et non en faillite comme maladroitement écrit le mois dernier.
Pour l’ancien patron, son ancien employé «se trompe». Et d’expliquer: «La liquidation concordataire a permis de rembourser tous les créanciers et de verser aux actionnaires un dividende de liquidation d’environ 45 francs par action; c’est ce que ceux des anciens dirigeants qui étaient aussi actionnaires ont touché.»
Cependant, comme l’explique Sker de Salis, «comme le cours en bourse de l’action n’a jamais été inférieur à 80 francs, il n’y a eu enrichissement pour personne.»
L’ancien dirigeant, qui expliquait dans le film de Véronique Rotelli «Un mois de grève, un pays...