Cette année encore, mieux vaut ne pas être un sanglier. Le Conseil d’Etat a décidé lundi dernier de maintenir la pression de chasse sur ces animaux dans les forêts neuchâteloises. Et comme les cochons sauvages causent de nombreux dégâts dans les champs proches du Creux-du-Van et des Jordan, ils seront à nouveau tirés dans ces réserves dès le mois de juillet. Avec une nouveauté, les gardes-faune testeront une méthode de tirs à partir d’affûts.
A la base, un constat: les sangliers ont causé pour quelque 350 000 francs de dégâts aux cultures dans le canton en 2016. «Nous avons deux motivations à intervenir», explique l’inspecteur cantonal de la faune Christophe Noël. «Il y a les dommages à l’agriculture, mais nous avons aussi un souci d’équilibre de la faune. La forte présence des sangliers peut avoir un impact sur les oiseaux qui nichent au sol, eux-mêmes souvent menacés de disparition.»...