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La pétition de Tomi Tomek est rejetée, mais la citoyenne de Noiraigue ne renonce pas

Les commissions des Etats et du National enterrent le texte de Tomi Tomek contre les mangeurs de viande de chat. Mais la fondatrice de SOS Chats ne renonce pas et envisage de lancer une initiative populaire.

17 nov. 2015, 16:12
Tomi Tomek ne renonce jamais.

"La consommation de viande d’animaux domestiques étant une pratique très inhabituelle en Suisse, il n’est pas nécessaire d’introduire des dispositions législatives supplémentaires": c’est le message qu’a reçu cet automne la fondatrice de SOS Chats à Noiraigue, Tomi Tomek, en réponse à sa pétition déposée il y a tout juste un an au Parlement fédéral, munie de plus de 16'000 signatures.

Les deux commissions concernées, tant au Conseil national qu’aux Etats, n’ont pas souhaité donner suite au texte, qui demandait de faire interdire en Suisse la consommation de viande de chat et de chien. La première parce qu’elle en «rejette l’objectif», la seconde parce qu’elle estime que "l’objectif a été atteint". Mais loin de baisser les bras, Tomi Tomek a redoublé d’efforts et continué de récolter des griffes, donnant à sa pétition un écho international. Elle a aujourd’hui plus de 86 000 paraphes, et la pétition est toujours active.

Une initiative populaire?

"J’ai pris quelques contacts pour voir s’il serait possible de lancer une initiative populaire", relève la Vallonnière, qui ne renonce jamais. "Je sais que cela coûte extrêmement cher, et que nous n’avons pas cette somme à SOS Chats, mais j’ai constaté depuis le lancement de notre pétition que la population nous soutient." Et si elle devait renoncer  à ce projet, elle tenterait quand même de revenir à la charge en convaincant un parlementaire de déposer une motion. "C’est vrai que les personnes qui consomment de la viande de chat sont peu nombreuses, mais cela fait partie des traditions dans certains cantons de Suisse alémanique et dans le Jura", ajoute Tomi Tomek.

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