«C’est la chauve-souris de l’impossible, celle-là.» Au fin fond d’une étroite faille du plafond de la mine, un murin s’est installé pour l’hiver. Malgré sa cachette cinq étoiles, l’œil expert de Valéry Uldry l’a repéré. Avec cinq camarades, le biologiste participait ce samedi à une opération de recensement des chauves-souris au Val-de-Travers, pour le compte du Centre de coordination ouest pour l’étude des chauves-souris.
Dans une ancienne mine de craie de la région de Travers, l’équipe – lampes torches en main et frontales sur les casques – inspectait les moindres recoins à la recherche des chiroptères. «Nous suivons cette mine depuis environ cinq ans. Le but de la journée, c’est d’avoir un nombre d’animaux et d’espèces, pour voir si les populations sont en hausse ou en baisse», explique Valéry Uldry.
«Nous avons ainsi des chiffres pour la période d’hibernation, mais aussi d’autres pour l’été ou l’automne, par captures»,...