Comment faire pour démarquer son breuvage lorsque 25 collègues produisent la même chose juste à côté? C’est le challenge auquel se heurtent les distillateurs d’absinthe du Vallon. Pour attirer le consommateur vers sa propre bleue, certains misent sur les concours et les labellisations ainsi gagnées, tandis que d’autres jugent la démarche inutile. Petit tour d’horizon alors que la distillerie Guilloud vient de remporter deux médailles d’or aux World spirits award en Autriche.
Pour le repreneur de la distillerie fleurisane lauréate, Pierre-André Matthey, un couronnement dans un tel concours, même si la participation coûte assez cher – «quatre chiffres» –, amène de nouveaux débouchés: «Lorsqu’on investit dans la publicité, ce n’est jamais une science exacte. Mais quand on peut mettre un sticker ‘Gold’quatre ans de suite, on trouve davantage de clients.»
Servie à Davos
«Il y a beaucoup d’autres créneaux que l’on peut utiliser pour se faire sa petite place au...