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Une bonne affaire qui vire au pénal

Sans le savoir, un Vaudruzien achète un vélo volé et est accusé de recel.

23 mai 2017, 00:23
A bicycle mechanic producing electric bicycles at the workshop of  Thoemus in Thoerishaus, Switzerland, canton of Berne, pictured on January 10, 2012. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Ein Velomechaniker bei der Produktion von Elektrovelos in Werkstatt von Thoemus in Thoerishaus, aufgenommen am 10. Januar 2012. (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ ELEKTROVELO SCHWEIZ

Il croyait avoir conclu une bonne affaire en acquérant un vélo électrique d’occasion à 400 francs. Or, cet achat effectué avant les fêtes de Noël s’est rapidement transformé en cadeau empoisonné pour Pascal Gacond. Trop confiant, ce menuisier vaudruzien est tombé de haut en apprenant que le cycle avait été dérobé. Par honnêteté, il s’est tout de suite rendu à la police pour raconter les faits. Pourtant la semaine passée, il a reçu une ordonnance pénale du Ministère public l’accusant de recel d’objet volé.

Un jour de décembre dernier, Pascal Gacond croise un individu qui vend un vélo électrique à côté de l’office postal de Savagnier. Sans se méfier, il se laisse berner par ses belles paroles. Et même lorsque le «revendeur» lui dit qu’il devra trouver lui-même un chargeur pour le cycle électrique, le Vaudruzien ne flaire pas l’arnaque. «Je possède mon atelier de menuiserie à Vilars et j’habite...

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