Trop confiant, un menuisier de Vilars acquiert un vélo électrique d'occasion pensant faire une bonne affaire. Pourtant, l'achat effectué avant les fêtes de Noël vire rapidement au cadeau empoisonné lorsque Pascal Gacond découvre que le deux-roues a été dérobé. Par honnêteté, il s'est tout de suite rendu à la police pour raconter les faits. Or, la semaine passée, il a reçu une ordonnance pénale l'accusant de recel d'objet volé.
Même quand le "revendeur" lui a dit que le vélo électrique était fourni sans chargeur, Pascal Gacond n'a pas flairé l'arnaque. Avec le recul, il reconnaît qu'il aurait dû davantage se renseigner. C'est en se rendant au magasin de cycles à Saint-Blaise - où le vélo a été vendu - qu'il a découvert le pot aux roses.
Condamné à 6 jours-amende à 30 francs
Aujourd'hui, le Ministère public le condamne à 6 jours-amende à 30 francs avec trois ans de sursis, et à payer 200 francs pour les frais de la cause. Il a donc déboursé 400 francs et il se retrouve sans vélo. "Je vais faire opposition car je n'ai pas fait de recel", assure Pascal Gacond.
Du côté de la police neuchâteloise, le porte-parole Pierre-Louis Rochaix conseille à la population de bien se renseigner sur la provenance des biens avant de les acheter. En effet, selon l'article 160 du code pénal, celui qui a acquis un objet "dont il savait ou devait présumer qu'un tiers l'avait obtenu au moyen d'une infraction" sera puni.
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