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Le radar mobile à Boudevilliers ravive la polémique autour des groupes d'alerte sur la Toile

Mardi, un radar mobile camouflé, installé à Boudevilliers, a enflammé la Toile. La présence de l'appareil a été relayée dans un groupe d'alerte aux radars, sur Facebook, renforçant la polémique. Bien qu'illégal, ce procédé est en hausse. Réactions d'un administrateur de groupe inforoutes et de la police neuchâteloise.

10 févr. 2017, 14:17
/ Màj. le 10 févr. 2017 à 15:57
Bien que ce procédé soit illégal, les groupes d'alerte aux radars abondent sur la Toile.

Les groupes d'alerte aux radars foisonnent sur internet. D'ailleurs, mardi, la présence d'un radar mobile camouflé, à Boudevilliers, a été relayée sur l'un d'eux. Bien que cette pratique soit illégale, elle prend toujours plus d'ampleur.

Administrateur du groupe Inforoute Neuchâtel et les environs sur Facebook, Benjamin assure que ces annonces ont un aspect préventif, qui incite les conducteurs à ralentir. Beaucoup d'autres informations sur la circulation sont publiées sur son groupe suivi par près de 12'000 internautes.

Selon le porte-parole de la police neuchâteloise, Pierre-Louis Rochaix, les forces de l'ordre ne mènent pas une chasse acharnée contre ces alertes aux radars. Du moins, pour l'instant. Si le phénomène devait s'accentuer, ces pratiques pourraient être dénoncées. Il convient cependant d'un aspect préventif, tout en rappelant qu'avoir le nez sur son smartphone en roulant est "hautement dangereux".

Pas de plainte déposée

En outre, hier, sur le site "20 Minutes", un internaute, ayant posté la photo du radar de Boudevilliers, a déclaré avoir été menacé par un agent de police. Pierre-Louis Rochaix a fait savoir qu'aucune plainte n'est déposée. Le policier aurait demandé d'ôter les insultes publiées, et non la photo du radar.

Précisions, et réaction du porte-parole du TCS, à lire dans nos éditions payantes de ce samedi.

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