Manifestation dans la cour du château de Neuchâtel ce mercredi matin. Munis de banderoles et de tracts, le collectif citoyen opposé à la halle aux taureaux de Coffrane a fait entendre sa voix auprès des élus du Grand Conseil.
Egalement présents, des membres de l'association de protection animale Animus, desquels le collectif citoyen a souhaité toutefois se distancer expliquant qu'il ne partage pas les mêmes positions.
Défense d'une "philosophie de vie"
Pourquoi manifester aujourd'hui alors que la halle d'engraissement de taureaux a reçu toutes les autorisations? Le collectif citoyen souhaite sensibiliser la population et les autorités à se diriger vers une agriculture plus respectueuse, qui ne favorise pas la quantité mais la qualité.
On sait que l'aspect légal est respecté, mais nous défendons une philosophie de vie", relève Sabine Finger, coinitiatrice du collectif citoyen. Quant à la construction de la halle? "Il n'est jamais trop tard..."
Charge en bétail réduite de 1'000 à 600
Dans sa réponse à l'interpellation des Vert'libéraux, le conseiller d'Etat Laurent Favre a rappelé que lorsque les Chambres fédérales décidèrent de supprimer le "rayon usuel d’exploitation" en 2015, le Conseil d’Etat, sur sa proposition, s’y opposa fermement.
Une règle neuchâteloise qui permet de limiter l’intensité de la production bovine. Ce qui a impliqué pour le projet de Coffrane, "une charge en bétail réduite de 1000 taureaux à 600 animaux".
Précisions, et réactions de l'éleveur de taureaux à Coffrane, à lire dans nos éditions payantes de ce jeudi.