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Où les déçus de la fin du monde pourraient bien être pris par surprise

31 déc. 2009, 08:50

Il y a dix ans jour pour jour, une partie de l'humanité se préparait à une grande fête imminente. Les membres des milices survivalistes, qui s'entraînaient depuis des mois à monter leurs fusils d'assaut dans le noir et à distiller leurs urines pour ne jamais mourir de soif, attendaient avec impatience la venue du chaos. Tout le monde mourrait, sauf eux. De leur côté, les disciples de sectes millénaristes, qui depuis des années potassaient l'Apocalypse de Jean, attendaient avec une crainte mêlée d'excitation la Grande Tribulation qui mettrait fin une bonne fois pour toutes au stupre et à l'impiété. Tout le monde mourrait, y compris eux, sauf qu'eux iraient au paradis. Quant aux technophobes, insatisfaits ou râleurs de tout poil, ils se délectaient par avance du bug géant qui n'allait pas tarder à paralyser la planète entière. Personne ne mourrait, mais bon, on allait bien se marrer quand même.

Et puis rien. Pas de méga-explosion nucléaire ou de déluge de sauterelles mutantes et voraces. Pas même le plus petit bug. Alors les déçus de la fin du monde, boudeurs, ont rangé leurs M16 et leurs Nouveaux Testaments.

Aujourd'hui, dix ans plus tard, plus personne ne semble se soucier de la fin du monde, en tout cas pas avant 2012. Et si justement, profitant de notre inattention, le monde finissait cette nuit, à l'heure du champagne?

Dans quelques heures, nous serons fixés

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