Vif, rythmé, très visuel, «La serva padrona» («La servante maîtresse»), à l’affiche du théâtre du Passage dès demain, balaie tous les a priori collés aux velours parfois poussiéreux de l’opéra.
Sur scène, la soprano Laurence Guillod et le baryton Remi Ortega allient chant et jeu théâtral. Le comédien Sandro De Feo, lui, joue les pantomimes dans un rôle de serviteur muet.
Même le quatuor à cordes et le clavecin de l’orchestre Histoires de musique participent à la narration avec force bruitages réjouissants...
Car tout est divertissement dans cette production de l’association neuchâteloise RR, mise en scène par Marianne Radja. Interview.
Marianne Radja, c’est votre quatrième opéra dans le cadre de RR. Comment adapter l’art lyrique au jeune public?
Je préfère parler de spectacles tout public. Nous nous adressons aux enfants, mais aussi à toutes les personnes qui ne viennent pas d’ordinaire à l’opéra. Même si les barrières sont en train...