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Villers-le-Lac, loin d’un eldorado

La ville frontalière connaît des réalités moins roses que ce que l’on imagine côté suisse. Entretien avec la maire, Dominique Mollier, bernoise d’origine.

09 juil. 2016, 01:24
Portrait de Dominique Mollier, mairesse de Villers-le-Lac



Villers-le-Lac, le 05.07.2016



Photo : Lucas Vuitel

Contrairement aux idées reçues, la vie à Villers-le-Lac n’est pas un long fleuve tranquille où flottent les billets de banque. Problème de chômage, mitage du territoire, déséquilibre entre les nouveaux arrivés, attirés par la ruée vers l’or suisse, et les natifs du lieu... La ville frontalière a beau afficher un des plus hauts revenus de France par habitant, il y a un revers de la médaille, véritable casse-tête pour Dominique Mollier, maire de la petite ville depuis 2014.

Une discussion à bâtons rompus avec l’élue permet de tordre le cou à bien des clichés, véhiculés côté suisse.

En premier lieu, «Villers n’est pas riche», assure Dominique Mollier, en rappelant que, contrairement à la Suisse, les communes ne perçoivent aucune part de l’impôt sur le revenu de ses citoyens. «Tout va à l’Etat. Le seul impôt perçu par les communes est la taxe d’habitation, qui n’est pas indexée sur les...

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