Si Pauline Gygax était un personnage d’un film qu’elle a elle-même produit, elle serait Julie des «Grandes ondes» de Lionel Baier. «Parce qu’elle est frondeuse, battante, parfois maladroite, drôle et courageuse», argumente-t-elle. Des histoires et des personnages, elle en a vu défiler, Pauline. Cette Neuchâteloise d’origine, Genevoise d’adoption, a accompagné de nombreux réalisateurs dans la création de leurs films. Daniel Schweizer pour «Dirty Gold War», Xavier Beauvois pour «La rançon de la gloire» ou encore Abdellah Taïa pour «L’armée du salut». Fictions, documentaires, longs ou courts métrages, films d’animations. Sa boîte de production basée sur les bords du Léman – Rita pour les intimes – a accouché de multiples projets. Le dernier-né de Pauline Gygax et de son associé Max Karli, «Ma vie de Courgette» de Claude Barras, fait un carton. Portrait d’une Neuchâteloise qui aime le cinéma. Et pas pour le pop-corn.
Ses premiers cris, Pauline Gygax les...