La tourbière créée l’an dernier au Jardin botanique de Neuchâtel (notre édition du 26 septembre 2014) a eu chaud. «Elle est en convalescence suite à une année extraordinairement sèche et chaude», relève Blaise Mulhauser, directeur de l’institution.
A l’été, «on se disait que notre tourbière allait mourir...» De grandes fissures sont d’ailleurs encore visibles. Pour ne pas biaiser l’expérience, il a fallu résister à la tentation de les combler ou d’arroser. L’unique intervention est le désherbage de plantes étrangères à ce haut-marais.
Pas assez tassée
«Malgré tout, la végétation a continué de se développer.» Les sphaignes, mousses essentielles aux tourbières, ont survécu. Mais «nous n’aurons peut-être pas les beaux tapis que l’on imaginait».
Le directeur du Jardin botanique concède une erreur de conception. Si la marne a été tassée, tel n’a pas été le cas pour la tourbe. «Il y a plein d’interstices d’oxygène; il faut beaucoup d’eau...