Pierre-André Bovey cumule les talents. Flûtiste de l’ensemble Les Chambristes, il en est aussi l’un des compositeurs «en résidence». C’est donc tout naturellement que ses camarades lui ont offert une carte blanche en guise de cadeau d’anniversaire, à l’occasion de ses 75 ans.
Pour ce concert en son honneur, le musicien a choisi de panacher trois de ses œuvres et des pages de Mozart et de Beethoven: il y a pire voisins de lutrin! Dieu de la Lune dans l’ancienne Mésopotamie, Sîn a inspiré un quatuor à Pierre-André Bovey, où la flûte «ne tient pas toujours le premier rôle comme c’est souvent le cas dans les œuvres de la période classique.» Son Trio pour flûte, alto et basson sur le nom d’Albert Roussel – traduit en notation allemande, ce nom donne les notes la, si bémol, mi, ré, mi bémol – met, lui, en lumière un art consommé du contrepoint....