Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Un gant révolutionnaire élaboré à Neuchâtel

Des chercheurs de l'EPFL basés à Neuchâtel ont participé à l'élaboration d'un gant ultraléger pour manipuler les objets dans les mondes virtuels.

15 oct. 2018, 15:45
Fait de nylon, le gant est équipé de fines lames de métal élastiques qui coulissent l'une sur l'autre sur le dessus des doigts de l'utilisateur.

Des scientifiques de l'EPFL, basés sur le site de Microcity à Neuchâtel, et de l'EPFZ ont élaboré un gant pour manipuler des objets dans les mondes virtuels. Pesant moins de 8 grammes par doigt pour 2 millimètres d'épaisseur, ce gant offre «une liberté de mouvement inédite», promettent ses inventeurs.

«Nous voulions mettre au point un dispositif léger qui s'affranchisse des exosquelettes volumineux, pompes et câbles qui équipent les gants virtuels actuels», a expliqué lundi Herbert Shea, directeur du laboratoire des microsystèmes souples de l'EPFL, cité dans un communiqué.
Baptisée DextrES, la nouvelle technologie a été testée par plusieurs volontaires à Zurich. Elle sera présentée cette semaine à un symposium technologique à Berlin.

Bientôt sur batterie

Fait de nylon, le gant est équipé de fines lames de métal élastiques qui coulissent l'une sur l'autre sur le dessus des doigts de l'utilisateur, a expliqué l'EPFL. Ces lames sont séparées par un isolant électrique. 

Au contact d'un objet virtuel, une tension est envoyée entre les lames, qui se collent soudainement entre elles par attraction électrostatique, ce qui bloque le mouvement des doigts. Dès que la tension est enlevée, les lames peuvent coulisser et les doigts sont à nouveau libres. Pour l'instant, le gant est alimenté par un câble fin, mais il pourrait bientôt fonctionner avec une toute petite batterie.

L'idée consistera ensuite à utiliser du tissu conducteur pour développer cette technologie pour d'autres parties du corps. «Le plus gros marché concerne actuellement les 'gamers', mais d'autres applications sont imaginables. Notamment en médecine, pour la formation des chirurgiens sur des plate-formes virtuelles», a relevé Herbert Shea.

Dans ce projet conjoint, la partie «hardware» a été conçue à l'EPFL, sur le campus Microcity de Neuchâtel. De son côté, l'EPFZ a fourni le système de réalité virtuelle et procédé aux tests sur les utilisateurs.


 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias