La canicule de l’été dernier a fait des ravages sur les pins noirs des forêts du Littoral. Plusieurs milliers d’entre eux vont être abattus. Une coupe d’une telle ampleur est sans précédent depuis l’après-guerre.
Dans les huit prochaines semaines, un bon millier de ces pins originaires d’Autriche passeront déjà à la tronçonneuse. Ceci, dans trois secteurs prioritaires, les plus touchés et où l’impact visuel sera aussi le plus fort.
Un pin noir sur deux
Il s’agit de la forêt des Râpes, à Hauterive, du Trembley, près du golf de Voëns, au-dessus de Saint-Blaise, et du Chanet, sur les hauts du Landeron, précise Jan Boni, ingénieur forestier de l’arrondissement de Neuchâtel. «C’est plutôt au bas de la côte de Chaumont, souvent à proximité des habitations.» Dans ces endroits, «les pins forment une ligne» et abritent par ailleurs les promeneurs.
«Les grosses coupes vont se faire avant la feuille, d’ici début avril....