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Tribunal de Neuchâtel: derrière la faillite des boulangeries Stehlin, un «imbroglio juridique»

En juin 2016, cinq boulangeries du Littoral fermaient d’un coup. Une guerre juridique s'engage alors entre les gérants des enseignes Stehlin et l’entrepreneur genevois qui leur sous-louait les locaux. Les deux parties ont comparu la semaine passée devant le tribunal de Neuchâtel: qui était l'employeur à cette époque et qui devait s'acquitter des charges sociales?

21 sept. 2017, 18:15
L'ancienne confiserie du Rond-Point, à Peseux, n’a toujours pas trouvé repreneur, au grand dam des Subiéreux, et pas seulement.

Début juin 2016, cinq boulangeries du Littoral neuchâtelois fermaient d’un coup leurs portes. Derrière ces faillites se dissimule un véritable «imbroglio juridique». Une guerre se met alors en marche entre le couple de gérants des enseignes, et l’entrepreneur genevois, gérant-président de la boulangerie Ferchaud Sàrl, qui leur a sous-loué, depuis 2013, le laboratoire de Colombier et les cinq boulangeries associées.

Le conflit s’est déjà traduit devant la justice à plusieurs reprises. Dernière audition en date: le mardi 12 septembre au Tribunal de police de Neuchâtel. Qui était l’employeur en 2013 et 2014, et qui devait s’acquitter des différentes cotisations sociales? D’où la plainte déposée par la caisse de compensation Panvica.

Alors boulangers naïfs face aux méchants promoteurs genevois? Selon l’avocat du couple neuchâtelois, Yves Grandjean, ses clients se sont fait rouler dans la farine par un entrepreneur genevois qui a su jouer d’habileté. Une ligne de défense que le mandataire...

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