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Selon la procureure, l'ex-entraîneur de Bas-Lac, accusé d'attouchements, n'est pas coupable d'actes d'ordre sexuel

Surprise dans le procès de l'ex-entraîneur des juniors de Bas-Lac: le ministère public abandonne les préventions d'actes d'ordre sexuel. La procureure reste persuadée que la plupart des faits dénoncés ont bel et bien eu lieu. Mais leur qualification juridique ne répond pas à la définition d'actes sexuels pour trois des quatre footballeurs qui se plaignait d'attouchements. Quant au quatrième ancien junior, son témoignage pose des problèmes de crédibilité à la procureure et demande l'acquittement du prévenu sur ce point-là.

25 nov. 2015, 15:41
Le ministère public ne retient plus que des violations du devoir d'assistance ou d'éducation à l'encontre de l'ancien cadre de Xamax.

Les préventions d'acte d'ordre sexuel abandonnées, le ministère public ne retient plus que des violations du devoir d'assistance ou d'éducation à l'encontre de cet ancien cadre de Xamax. Il réclame 6 mois de peine privative de liberté, avec sursis durant deux ans. Peine qui pourrait être portée à 8 mois, toujours avec sursis, le tribunal ne suit pas son raisonnement et retient la commission d'actes d'ordre sexuel.

Les avocats des plaignants ne partagent pas du tout la vision du ministère public et concluent à la pleine culpabilité de l'ancien entraîneur des juniors du Bas-Lac."Du point de vue psychologique, vous envoyez un message terrifiant pour tous les enfants et tout le monde", a lancé Jacques Barillon.

Les défenseurs du prévenu ont maintenu que leur client fait l'objet d'une "vengeance de certains juniors pour qui il a été impossible de revenir en arrière". Leur client est irréprochable. Ils concluent donc à son acquittement et au rejet des prétentions civiles des plaignants.

Le jugement sera rendu le 14 décembre, à Boudry

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