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Quand le harcèlement n’entraîne pas la contrainte

L’homme accusé de menaces, injures et contrainte est partiellement acquitté.

15 juin 2017, 01:43

«Monsieur le juge, vous auriez une idée de l’endroit où se trouve mon client?» C’est cette question, posée par l’avocat du prévenu, qui ouvre la seconde audience de l’affaire, mercredi 7 juin. Au Tribunal du Littoral et du Val-de-Travers, à Boudry, le prévenu brille par son absence. Il est recherché par la police depuis deux jours, sans succès.

Paul*, SDF, était aussi absent lors de la première audience. Laura*, la plaignante, avait tout de même été entendue par le juge. Elle avait exprimé toute sa détresse face au harcèlement de son ex-compagnon. Après leur rupture, Paul* l’a suivie et surveillée, notamment à l’aide de jumelles, durant près d’une année (lire notre édition du 13 avril). L’homme est accusé d’injures, menaces, appels et messages téléphoniques abusifs, voie de fait, tentative de contrainte et contrainte.

Définir la contrainte

Lors de la seconde audience, la plaidoirie de l’avocate de Laura est enflammée. A...

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