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Neuchâtel: le Muséum d'histoire naturelle dévoile ses "collections bestiales" en vidéo

Le Muséum d'histoire naturelle de Neuchâtel a lancé une série de vidéos consacrées à ses collections. Les deux premiers épisodes sont déjà en ligne sur la chaîne YouTube du musée.

27 mars 2017, 17:20
/ Màj. le 29 mars 2017 à 17:39
collections

Savez-vous ce qu'est un baculum, comment a disparu le grand pingouin, ou le sens du mot "anthropocène"? Non? Les "Collections bestiales" du Muséum d'histoire naturelle de Neuchâtel sauront vous informer.

Cette série de vidéos diffusées sur YouTube et la page Facebook du musée depuis le 14 février présente des pièces issues de ses collections sur un ton volontairement décalé.

Le premier épisode est ainsi consacré aux os péniens - les fameux baculums, présents chez de nombreux mammifères comme le loup, le chat ou les primates, "Mais pas l'Homme", déclame face caméra Sacha Dubois, instigateur du projet et visage de la série.

L'Homme, une espèce animale comme une autre

C'est dans le cadre de son service civil, réalisé dans le secteur multimédias, que le comédien neuchâtelois, ethno-biologiste de formation, a eu l'idée de ces productions. Le tout avec la bénédiction de ses supérieurs.

"Sacha proposait ses sujets, effectuait des recherches pour chacun des objets choisis puis écrivait un texte soumis ensuite à notre approbation", relate Pauline de Montmollin, porte-parole du Muséum.

Avec une censure des propos les plus audacieux? "Au musée, nous partons du principe que l'Homme est une espèce animale comme une autre. Il n'y a donc pas de censure, tant que nous sommes scientifiquement et ethiquement en accord avec les propos tenus", explique la porte-parole. "Nous pouvons parler de tout, tant que nous ne tombons pas dans la vulgarité."

Retours enthousiastes

Pour Pauline de Montmollin ces vidéos sont une manière de renforcer la présence du musée sur les réseaux sociaux tout en informant le public et en mettant en avant la valeur patrimoniale de ces pièces. "Les retours sont très positifs", se réjouit-elle, "aussi bien de la part des internautes que d'autres musées, dont celui, prestigieux, de Toulouse."

Trois autres épisodes de "Collections bestiales" sont prévus avec une cadence d'une vidéo par mois. Par la suite, le musée n'exclut pas une seconde saison voire d'autres séries avec d'éventuelles collaborations externes.

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