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La Ville de Neuchâtel interdit les soirées estudiantines à la Case à Chocs

Les autorités de la ville de Neuchâtel ont décidé d'interdire les soirées estudiantines à la Case à Chocs. Une décision qui provoque le mécontentement des associations estudiantines.

08 oct. 2015, 09:27
/ Màj. le 08 oct. 2015 à 15:48
Les étudiants n'ont plus le droit d'organiser des fêtes à la Case à Chocs.

En mai, les associations d'étudiants des lycées neuchâtelois et de l'Université de Neuchâtel ont appris que la Ville de Neuchâtel ne leur autorisait plus d'organiser des soirées estudiantines à la Case à Chocs, indiquent-elles conjointement dans un communiqué.  

Elles ont décidé de faire part de leur mécontentement dans une lettre écrite au conseiller communal Thomas Facchinetti. Dans cette missive, la Fédération des étudiants neuchâtelois (FEN) et d'autres associations d'étudiants déplorent "une décision extrêmement regrettable, d'autant plus au vu du manque criant d'infrastructures permettant l'organisation de ce genre d'événements en ville de Neuchâtel". La FEN demande donc qu'une alternative soit trouvée pour la vie nocturne estudiantine.

"Il y a eu des débordements lors de nos soirées, mais il y en a également lors d'autres événements. Nous avons le sentiment que cette interdiction est disproportionnée", explique Line Magnanelli Moret, présidente de la FEN. "D'autant plus que l'interdiction concerne moins d'une dizaine de fêtes par année."

Cinq interventions de police en une soirée

De son côté, la Ville de Neuchâtel indique avoir pris la décision d'interdire les soirées estudiantines à la fin de la saison 2013-2014. "La dernière soirée de la saison était une véritable beuverie. La police a dû intervenir à cinq reprises, du matériel a été cassé et il y a de nombreuses plaintes du voisinage", explique Sylvain Ghirardi. Le chef du service d'intégration et des infrastructures culturelles de la Ville poursuit: "On a eu des discussions avec les organisateurs de la fête en question qui ont choisi d'eux-mêmes de ne plus organiser cette soirée à la Case."

Propriétaire de la Case à Choc, la Ville ne veut donc plus y autoriser des soirées privatives "dénuées de contenu culturel" et néfastes en terme d'image pour l'établissement. Sylvain Ghirardi note également que les soirées d’étudiants sont toujours celles qui ont posé le plus de problèmes. 

"Par contre, nous continueront à accueillir le bal du lycée Jean-Piaget organisé par la direction de l’établissement estudiantin, une soirée qui s’est toujours bien déroulée." 

Le chef du service d'intégration et des infrastructures culturelles se dit ouvert à la discussion, mais note que cela fait "20 ans que l’on connaît toujours les mêmes problèmes lors de ce type de soirée".

 

 

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