Cinq ans ferme pour Saulius*, quatre pour Ignas* et trois ans dont 18 mois ferme pour Lukas*, tel est le verdict rendu hier par le Tribunal criminel du Littoral et du Val-de-Travers à l’encontre des braqueurs lituaniens de la bijouterie Bonnet (notre édition d’hier).
Cette affaire s’inscrit dans «un cadre large, qui touche non seulement la Suisse, mais aussi l’Europe», a rappelé en introduction la présidente du tribunal, Corinne Jeanprêtre. «Tout a été planifié par une plateforme: le recrutement, le transport jusqu’à des bases arrières près de Pontarlier, les repérages et le braquage».
Pour la juge, nul doute que les trois hommes qui ont attaqué la bijouterie Bonnet en juillet 2015 font partie d’une «organisation quasiment internationale, avec un partage des tâches». Avec également une signature typique, observée dans d’autres hold-up: les braqueurs revêtaient deux couches d’habits et se débarrassaient de la seconde une fois leur forfait...