Annexion. Le terme est fort. C’est pourtant celui choisi et défendu par le comité anti-fusion fraîchement créé à Peseux. «Nous n’avons jamais vu de fusion où ni le nom ni les armoiries ne changent. Or c’est le cas avec Neuchâtel ouest puisque le nom reste celui de la ville dont les armoiries sont même mises en évidence par leur couleur vive sur la convention de fusion», remarque Roger Mühlethaler, co-président, avec Jean-Paul Morel du nouveau comité Non à l’annexion.
Tous deux sont conseillers généraux PLR. Mais le groupement compte déjà une quarantaine de membres. «De tous bords et de tous âges», précisent les deux co-présidents subiérieux qui espèrent le voir largement s’étoffer. En chœur, ils clament ne pas être contre une fusion, mais refusent une annexion. «Une fusion se réalise avec des communes de même envergure et qui ont des intérêts communs», estime Jean-Paul...