Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le «pigeon» et la belle de nuit, acte II

Les Perce-Neige ont fait appel du jugement contre l’homme qui avait détourné près de 1,5 million de francs de la fondation pour se payer les services d’une prostituée marocaine.

25 oct. 2016, 05:54
Le siege de la fondation neuchateloise en faveur des handicapes mentaux Les Perce-Neige aux Hauts-Geneveys.

Les Hauts-Geneveys, le 27 aout 2009
Photo: Richard Leuenberger HANDICAPES

Le pigeon? L’ancien directeur administratif et financier des Perce-Neige. En 2012, l’homme avait écopé d’une peine de trois ans de privation de liberté, dont neuf mois ferme. Son délit? Il avait détourné presque un million et demi de francs de la fondation Les Perce-Neige. Pour se payer les services d’une fille de joie qui l’avait totalement enjôlé.

La belle Marocaine n’avait pas été réellement inquiétée par la justice neuchâteloise. Celle-ci lui demandait juste de rembourser 360 000 francs. Elle exigeait aussi 180 000 francs de la part du père de la prostituée. Un monsieur qui n’avait peut-être jamais mis les pieds en Suisse. L’utilisation de l’imparfait s’impose, car cet homme s’est éteint depuis lors. Mais il laisse une ribambelle d’héritiers derrière lui éparpillés jusque dans des pays où la condition de la femme n’est pas une priorité.

L’argent, au fait? Une grosse partie de la somme détournée par l’indélicat employé...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias