C’est une tradition. Depuis 1985, à la cave des Lauriers, la dernière récolte de l’année se déroule fin décembre. Ainsi, cette vendange tardive, d’un pinot noir bien flétri, a-t-elle eu lieu, hier matin, dans les vignes de Cressier. Un pinot noir qui, une fois fermenté en barrique, se mue en un blanc de noir doré et onctueux répondant au doux nom de Noëllis. «Un surmaturé dont le goût se rapproche de celui du Sauternes», cite à titre d’exemple Christian Fellmann, copropriétaire, avec Jean-Marc Jungo, de la cave cressiacoise.
Dans le marché de niche des liquoreux issus des caves du Littoral neuchâtelois, quelque 200 litres seront mis en bouteille à la cave des Lauriers. Des bouteilles ornées de la reproduction d’un vitrail de l’église du village. Celui représentant Saint-Vincent, patron des vignerons. «Les vitraux de l’église de Cressier ont été réalisés par Emile Aebischer, dit Yoki, qui n’est...