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Le graffeur neuchâtelois Kesh s'estime victime de censure

le graffeur Kesh s'est vu refuser la location d'une salle où il comptait donner une conférence, qui aurait porté tant sur son art que sur le mouvement essénien, un groupe ésotérique chrétien dont il fait partie.

21 nov. 2017, 19:50 / Màj. le 22 nov. 2017 à 07:00
Kesh a réalisé de nombreuses fresques en ville de Neuchâtel, comme ici au port.

«YOUPI, J’ai été censuré. Vous voyez, on est au 21ème siècle et rien n’a vraiment changé. On se permet de juger et si on pouvait, on me brûlerait comme une sorcière.» Ces mots, publiés sur la page Facebook du graffeur Kesh, à qui l’on doit de nombreuses fresques en ville de Neuchâtel, ont suscité une multitude de commentaires. Selon ce post, l’artiste s’est vu refuser la location d’une salle où il comptait donner une conférence en raison son appartenance au mouvement essénien, un groupement ésotérique chrétien (lire ci-dessous).

La salle qui a refusé Kesh, c’est La Mairie, un espace culturel alternatif situé rue du Neubourg, à Neuchâtel. Ses responsables n’étaient pas au courant du post Facebook du graffeur: «Les échanges de mails que nous avons eus étaient calmes, il nous a remerciés pour notre honnêteté», raconte Yoann Montandon.

«On n’a pas eu peur»

Dans un premier temps, les...

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