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Le bois du canton s'achète au prix fort

23 déc. 2010, 10:18

Après les métaux précieux, or en tête, ce sont les bois précieux qui voient leurs prix s'envoler. Certes, le chêne ne deviendra jamais une valeur refuge au même titre que le métal jaune, mais les résultats de la vente de bois organisée par l'association forestière neuchâteloise (AFN), en décembre à Colombier, montrent l'intérêt suscité par ce matériau.

Cette année, l'AFN a échangé le mètre cube de bois, toute essence confondue, à 279 francs contre 219 francs l'an passé. Et quasiment tout ce qui était à la vente est parti. «Cela s'explique par la qualité des bois sélectionnés par nos soins et par une augmentation du nombre d'acheteurs», commente Pascal Kohler, chargé d'affaires pour l'AFN.

Les acquéreurs étaient majoritairement suisses. Mais Français et Allemands se sont déplacés en plus grand nombre que d'ordinaire. Les Français, notamment, ont contribué à la hausse du prix. «Peut-être parce qu'ils ne connaissent pas les prix pratiqués ici», imagine Pascal Kohler.

Des records de prix ont même été battus. Ainsi, une grume d'érable sycomore s'est vendue pour 1950 francs du mètre cube. Soit près de quatre fois son prix normal. «Là encore, c'est la qualité du bois qui fait grimper l'addition. Et le fait que la grume soit de taille importante compte également.» D'autres essences ont enregistré des chiffres jamais atteints. A l'image d'un chêne qui est parti pour 1122 francs du mètre cube au lieu de 371 francs en moyenne.

Ces arbres proviennent principalement d'exploitations forestières publiques, mais aussi de particuliers. Environ 25 collectivités ont vendu du bois: de la commune de Val-de-Travers à la paroisse de Saint-Aubin, en passant par la corporation Saint-Martin. «La majeure partie des feuillus a été coupée dans le bas du canton. Les résineux aussi ont été prélevés dans le bas du canton et dans les vallées.» /gve

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