La raffinerie de Cressier vient de connaître une période de nettoyage. Le traditionnel arrêt des installations pour révision a duré près de trois semaines. La remise en marche des installations de raffinage s’est aussi traduite par un phénomène habituel: la présence de gigantesques flammes au sommet de la torche et le dégagement d’énormes panaches de fumée noire. Un spectacle visible loin à la ronde.
"Nous avions avisé les habitants de la région ainsi que ceux d’Erlach", relève Daniel Märki, responsable des relations avec les médias auprès de Varo Refining Cressier SA. Peut-être pas assez loin, puisque des lecteurs se sont inquiétés des effets de ces rejets sur la santé. "C’est le côté le moins agréable de la remise en service de la raffinerie", note Reinout Houttuin. "Mais ces gaz inflammables, brûlés à la torche, ne posent pas de problèmes pour la santé", poursuit le directeur de la raffinerie.
En l’occurrence, il ne s’agit pas de pétrole mais de substances légères comme du méthane, de l’éthane ou du propane. Ces opérations, indispensables au redémarrage de la raffinerie, se sont produites samedi et lundi lors de la remise en marche des principales unités de la raffinerie. Ces arrêts (qui permettent aussi de moderniser les installations) sont opérés tous les deux ans. Celui prévu en 2019 devrait être de moindre importance, indique Varo.