Urech a poursuivi sa restructuration en mai. L'entreprise neuchâteloise active dans la vente de bijoux et de montres a procédé à huit licenciements.
Le plan de restructuration devrait se poursuivre jusqu'à la fin de l'année, a indiqué vendredi le syndicat Unia, confirmant une information publiée sur le site internet de la radio RTN.
Fondée en 1943, la firme a été rachetée par le groupe saint-gallois Rhomberg l'année passée. Le nouveau propriétaire a décidé de centraliser les services après-vente dans le canton de Saint-Gall, ce qui a entraîné quatre licenciements.
Les quatre autres suppressions de postes résultent de la mise en place d'un nouveau système informatique et d'un changement au niveau du traitement des commandes. Le magasin à bas prix basé à Vauseyon, à Neuchâtel, reste, lui, toujours ouvert.
Devant la justice
Urech a déjà licencié sept personnes fin décembre, sept autres fin janvier, puis encore une fin février. "L'entreprise pratique une politique de saucissonnage. Elle met à la porte, chaque fois, moins de 10 employés afin de ne pas devoir ouvrir une procédure de consultation", déplore Catherine Laubscher, responsable régional d'Unia Neuchâtel.
Au début du mois de mars, le syndicat a, d'ailleurs, dénoncé un licenciement collectif déguisé. L'organisation syndicale a également réclamé par voie judiciaire une procédure de consultation et un plan social.
Mais Urech a été blanchi par le tribunal civil régional du Littoral et du Val-de-Travers. Selon la justice, il ne s'agit pas d'un licenciement collectif. La procédure ne nécessite, par conséquent, pas une consultation des employés et des mesures d'accompagnement. Unia exige toutefois "un minimum de plan social" pour accompagner cette période difficile.