L’a-t-il violé? Telle est la question que doivent trancher les juges du Tribunal criminel du Littoral et du Val-de-Travers. Ce mardi à Boudry, ils ont entendu les témoignages très divergents de Mauro*, jeune trentenaire italo-suisse accusé du viol, et de Julie*, sa présumée victime, une quinquagénaire décrite comme fragile.
Les faits datent de janvier dernier, à Fleurier. Mauro aborde Julie au restaurant et lui paye un verre. «Il était calme et sympathique, mais je ne savais pas la suite.» La soirée se poursuit dans un second établissement, puis chez madame. Selon l’acte d’accusation – qui totalise une dizaine de chef d’accusation (lire aussi ci-contre) –, il s’y serait «incrusté sous prétexte d’avoir raté son train». Selon lui, c’est elle qui l’a invité pour un massage.
Un massage, puis...
Là, les deux histoires divergent encore plus. «J’ai proposé un massage pour ne pas faire autre chose», dit-elle. La suite, selon le...