«J’ai fait une connerie. J’ai tiré sur maman. Pardon, je suis un meurtrier.» Tel est le contenu d’un SMS envoyé au soir du 18 septembre 2015 par un septuagénaire neuchâtelois à ses fils. Il venait de tirer sur son épouse, au domicile boudrysan de l’amant de cette dernière, de 20 ans sa cadette. Le meurtrier était jugé hier par le Tribunal criminel du Littoral et du Val-de-Travers, à Neuchâtel, qui l’a condamné à 10 ans de prison.
Le SMS cité ci-dessus a été lu par l’avocat du prévenu David Erard, en ouverture de sa plaidoirie. Une prise de parole qui voulait accréditer la thèse d’un meurtre passionnel, moins sévèrement puni par la loi que le simple meurtre. Et c’était bien là toute la question du jugement d’hier: comment devaient être qualifiés des faits que personne ne remettait en question – du moins dans leurs grandes lignes.
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