L’origine du «caffè sospeso» remonterait au début du siècle passé avec pour cadre les bistrots de la ville de Naples. Comme geste de solidarité, celui qui commande un café en paie deux s’il en a les moyens. Ce deuxième «petit noir» est ensuite offert à celui qui n’a pas les moyens de sortir quelques piécettes pour se rincer le gosier. C’est le principe du «café suspendu» ou «café en attente», en français.
Depuis, la tradition s’est estompée dans la capitale de la Campanie; elle vivote dans certains quartiers. Suffisamment toutefois pour retenir régulièrement l’attention de touristes, qui, une fois au pays, tentent de reproduire cet esprit d’entraide du sud italien. Des expériences sont menées en France ou en Belgique. Et en Suisse aussi, mais le clou de la solidarité perce avec plus ou moins de succès.
Dons anonymes
A Neuchâtel, deux commerçants ont décidé de jouer cette carte de l’altruisme....